Texte de Christian Laval publié sur Mediapart le 22 octobre 2018 (version modifiée)
Le second tour de l’élection présidentielle au Brésil, le 28 octobre, a vu triompher le partisan d’une dictature néolibérale. Ce genre de régime, l’Amérique latine l’a déjà connu avec le Chili de Pinochet qui en a été le laboratoire historique. Mais depuis les années 80, le néolibéralisme, devenu un système de pouvoir mondial, semblait s’accommoder des institutions de la démocratie libérale. Mieux encore, et c’était même un des grands arguments des partisans du néolibéralisme, il devait apporter avec lui la paix dans le monde et la démocratie dans tous les pays