Intervention de Christian Laval à la Conférence de Rome sur le communisme (C17) le 21/01/2017
La conférence de Rome sur le communisme ne peut pas éviter d’interroger l’histoire du communisme ou plutôt des communismes, et ce qui aujourd’hui, dans cette histoire même, hypothèque l’avenir du communisme. Si l’avenir est aujourd’hui confisqué par le néolibéralisme, cette confiscation doit beaucoup à la manière dont le passé communiste bloque les possibles futurs. Or, et je reprends ici une formule d’Enzo Traverso dans un récent entretien, « la rébellion ne saurait miser sur l’amnésie ». On peut prolonger ce propos en disant : si un communisme est encore possible, il ne saurait parier sur l’amnésie. Et notamment sue l’oubli de ce qu’il en a été réellement de l’imposture pseudo-soviétique du système de pouvoir dans les pays dits du « socialisme réellement existant ».
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.