Intervention de Pierre Dardot lors du meeting "Nuit sécuritaire" à l'initiative de l'appel des 39.
"Indéniablement le projet de loi sur la santé mentale institutionnalise le recours à la contrainte avec la notion de « soins sans consentement », y compris « en ambulatoire ». La question est : s’agit-il pour autant seulement d’une loi de contrainte relevant du « tout répressif » ou du « tout sécuritaire » ? Ne faut-il pas se demander d’abord quelle est la fonction assignée à la contrainte par ce projet de loi ? On s’aperçoit alors que la véritable fin est de réformer de l’intérieur les subjectivités..."