Question Marx

el ser neoliberal

Pierre Dardot et Christian Laval  A cargo de Enric Berenguer

Entretien publié par Gedisa 2018

Un libro brújula recomendado para quienes buscan orientarse en un mun- do complejo donde las instituciones apa- rentemente intocables de la democracia occidental han demostrado ser frágiles, sometidas a fuerzas superiores y tal vez poco transparentes.

Un mundo en el que la definición misma del sujeto, de lo político y de lo económico—así como de los respectivos límites y for- mas— precisa ser replanteada. Y esto es precisamente lo que hacen Laval, Dardot y Berenguer. Un sociólogo, un filósofo y un psicoanalista entablan una inédita conversación sobre la lógica del capitalismo neoliberal y digital, el transhumanismo, el fundamentalismo religioso, la salud democrática, la «producción» de un nuevo sujeto (el individuo capital) y la prolon- gación de la vida o biopolítica.

http://www.gedisa.com/gacetillas/304104.pdf

Lire le compte-rendu du livre par Pablo Fridman :

http://lalibertaddepluma.org/enric-berenguer-christian-laval-pierre-dardot-el-ser-neoliberal-comentario-por-pablo-fridman/

 

What democracy for the global commons?

Contribution de Pierre Dardot au livre collectif : The Commons and a New Global Governance Edward Elgar Publishing 2018

This chapter is based on the keynote lecture I gave at the University of Leuven on 23 February 2016 during the International Conference ‘Global Commons, Global Public Goods and Global Democracy’. In my latest book co- written with my colleague Christian Laval, and entitled Commun: Essai sur la révolution au XXIe siècle (2014), I claim that the ‘common’, in contrast to global public goods (GPGs) (Kaul et al., 1999), implies a collective production of a good that is not up for appropriation. I suggest that the ‘common’ could be an alternative to current international economic policies and could have, in that sense, important repercussions on democracy in the global arena. In this chapter, I expand on this premise and try to outline the democracy of the global commons.

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AUTOUR DE NOTRE-DAME

Poème d'Alexis Pelletier publié dans la revue en ligne Décharge le 20 Avril 2019

« il faudrait commencer chaque journée

par un temps de colère » (Alexis Pelletier)

 

Les émotions collectives sont rarement des moments de grande lucidité, tel problème qui paraissait devoir être traité

d'urgence est tout d'un coup renvoyé dans l'ombre, sa résolution à la Trinité. L'actualité récente nous en fournit

encore un exemple éclatant. Et il est bon que quelques consciences refusent de suivre la logique journalistique, de

céder aux ordres du jour imposés par le politique.

Le poème d'Alexis Pelletier, bel exemple de poésie d'intervention, vient à son heure. Tout commentaire de ma part

devient dès lors superflu.

Lire le poème  Alexis Pelletier La-fleche-et-la-braise

Le commun comme principe stratégique

Intervention de Pierre Dardot au Colloque de Cerisy L'alternative du commun le 9 septembre 2017

Publiée dans l'ouvrage collectif L'alternative du commun éditions Hermann (mars 2019)

Du principe politique au principe stratégique

Le principe du commun peut-il être un principe stratégique et, si oui, à quelles conditions ? Telle est la question que je voudrais poser. La difficulté est que le commun, tel que nous le comprenons, est avant tout un principe politique, au sens fort d’un principe constitutif de l’activité politique, à savoir le principe de l’auto-gouvernement. Or un principe politique peut être en même temps un principe stratégique ?

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RETOUR DE COMMERCY : « L’ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES »

Texte écrit le 27 janvier, par Leslie Kaplan avec Heitor O’Dwyer de Macedo

Au retour de "l'Assemblée des Assemblées" qui s'est tenue à Commercy le 26 janvier 2019

On arrive, on est accueilli, il y a beaucoup de monde, ça parle dans tous les sens, on s’installe, grande salle des fêtes et à côté une petite tonnelle où les débats sont retransmis, on est debout, on est assis, on fait connaissance, on rigole, on lit les slogans écrits sur les gilets, Change Imaginaire, Tous à Vélo, Non à l’aéroport, Qui sème la misère récolte la révolte...

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Avec les Gilets jaunes : contre la représentation, pour la démocratie

Article de Pierre Dardot et Christian Laval publié sur Mediapart le 12/12/18

Rarement dans l’histoire un président de la République n’a été à ce point haï comme l’est aujourd’hui Emmanuel Macron. Son intervention télévisée du 10 décembre, solennisée à souhait, et les miettes qu’à cette occasion il a distribuées avec « compassion » aux plus pauvres, sans revenir en aucune façon sur les mesures les plus injustes encouragées ou décidées par lui-même, d’abord en tant que conseiller de Hollande puis comme ministre de l’économie et enfin comme président, ne changera rien à ce fait. L’explication de ce rejet massif, on la connaît : le mépris de classe dont il a fait preuve, à la fois dans ses actes et dans ses paroles, lui revient violemment, avec toute la force d’une population en colère, et il n’y a là rien que de très mérité.

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Figures du travail en 68

Contribution de Pierre Dardot au livre E solo l'inizio éditions Ombre Corte 2018

Une archive. Un petit film de 10mn, réalisé par des élèves de l’IDHEC. Dix minutes de cinéma brut, sans commentaire, sans manipulation. Son titre : La reprise du travail à l’usine Wonder. Il dit à sa façon tout de la réalité du travail telle qu’elle est vécue en 68. La scène se passe le 10 juin 1968 devant l’usine Wonder de Saint-Ouen, juste après le vote de la reprise du travail obtenu par le patronat au terme de trois semaines de grève. Alors que des délégués syndicaux s’emploient à justifier la reprise en arguant d’un « recul » du patronat, une jeune femme brune crie son refus de reprendre le travail : « J’rentrerai pas ! J’rentrerai pas là-dedans ! J’mettrai plus les pieds dans cette taule ! ».

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La complementariedad de los opuestos

Article de Pierre Dardot et Christian Laval dans Le Monde Diplomatique (Argentine) Novembre 2018

El trueno de la elección de Trump para la presidencia de Estados Unidos en noviembre de 2016, después el referéndum sobre el Brexit en marzo de 2017, tuvieron una fuerte repercusión simbólica: impactó con fuerza en los ánimos el hecho de que Gran Bretaña y Estados Unidos, que fueron tierras de elección del neoliberalismo en los tiempos de Thatcher y de Reagan, parecen darle la espalda mediante una reacción nacionalista. En el pasado, el neoliberalismo fue asociado con frecuencia a la “apertura”, al “progreso”, las “libertades individuales”, al “Estado de derecho”. Hoy se conjuga con el cierre de fronteras, la erección de “muros”, el culto de la nación y de la soberanía del Estado, la ofensiva abierta contra los derechos humanos a quienes se acusa de poner en peligro la seguridad. ¿Cómo es posible esa metamorfosis y qué significado darle?

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La dictature néolibérale s’installe au Brésil

Texte de Christian Laval publié sur Mediapart le 22 octobre 2018 (version modifiée)

Le second tour de l’élection présidentielle au Brésil, le 28 octobre,  a vu triompher le partisan d’une dictature néolibérale. Ce genre de  régime, l’Amérique latine l’a déjà connu avec le Chili de Pinochet qui en a été le laboratoire historique. Mais depuis les années 80, le néolibéralisme,  devenu un système de pouvoir mondial,  semblait s’accommoder des institutions de la démocratie libérale. Mieux encore, et c’était même un des grands arguments des partisans du néolibéralisme, il devait apporter avec lui la paix dans le monde et la démocratie dans tous les pays

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Destin, genèse et stratégie du "Manifeste"

Contribution de Pierre Dardot et Christian Laval au livre collectif  Il Manifesto Communista (Ponte alle Grazie 2018)

Il y a sans doute deux erreurs à ne pas commettre lorsqu’on relit le Manifeste du parti communiste. La première consiste à croire qu’il n’y a plus rien à apprendre de ce texte et,  plus généralement, de la théorie de Marx et d’Engels. Le Manifeste ne serait plus qu’une pièce de musée, certes admirable mais  dénuée pour nous de tout intérêt pratique et théorique. La seconde erreur consiste à penser que le texte du Manifeste garde toujours la même pertinence, et peut-être plus encore qu’en 1848. Cette pertinence serait due à ce qu’il annonçait la mondialisation capitaliste et avec elle, la naissance d’une classe potentiellement révolutionnaire. 

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